lundi 20 novembre 2017

Un mois à Pallollem

  Nous avons pris un bus le 29 octobre à 18h à Dharamsala, direction New Delhi (11h de route et 600 km). On est arrivé à l’aéroport, il y avait 8h d’attente avant de prendre notre vol de 3h pour Goa et atterrir à Vasco de Gama. Pour finir on a enchaîné avec 1h30 de taxi pour aller à Pallollem. C’est un petit village de bord de mer dans le sud de Goa, les habitants vivent de la pêche et du tourisme. De décembre à mars, les plages sont pleines de touristes, de restaurants face à la mer et de petites maisons sur pilotis pour les visiteurs. Les magnifiques plages, les températures équivalentes à celles de l’été dans le Sud de la France et la proximité des dauphins que l’on peut voir depuis le bord de mer rendent ce lieu paradisiaque. Nous avons loué une petite maison à Patnem (5 minutes de Pallollem et cent mètres de la plage). Celle-ci est super bien placée : nous avons une terrasse donnant sur la nature et pendant la journée il y a plusieurs marchands de pains, de samosas et de beignets qui passent en vélo. Quand on est arrivé, Pallollem avait pour occupation principale la reconstruction des habitations. En effet, la mousson qui a lieu à la fin de l’été détruit toutes les constructions en bois. Chaque année les habitants des villages reconstruisent donc leurs bengalos et maisons sur pilotis pour préparer la saison touristique. Une semaine après que l’on soit arrivé, les québécois que l’on a rencontré à Navdanya nous ont rejoints ; ils ont une petite maison à côté de chez nous. On passe des journées toutes meilleures les unes que les autres. Durant ce séjour on a fait plusieurs activités : On est allé voir en bateau des dauphins et ensuite en kayak pour l’anniversaire de lulu (ils sont entre le gris et le bleu et n’ont pas du tout peur des hommes ; j’ai trouvé cette expériences incroyable). Tous les samedis, nous allons au marché à Chaudi à 30 minutes de chez nous pour acheter des fruits et légumes. Nous sommes également allés à une plage nommée Turtle Beach où les tortues, qui sont protégées, viennent du mois d’octobre à avril pour pondre. Nos journées sont rythmées entre la cuisine, le travail scolaire, la plage et les parties de cartes. J’adore Pallollem même s’il y a beaucoup de marchands qui nous interpellent à chaque coin de rue. Un des seuls problèmes et la différence entre les touristes et les locaux : les prix ne sont pas les mêmes, ni les comportements, heureusement on a noué des relations avec quelques locaux.

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